Pour le Syndicat national des directeurs généraux des collectivités territoriales (SNDGCT) de Haute-Savoie, la MNT a organisé à Bonneville (74), en octobre 2019, une rencontre locale d'actualité (RLA) sur "La santé au travail, un nouveau territorial managérial". L'occasion d'abord de présenter les résultats du baromètre La Gazette MNT sur le bien-être au travail dans les collectivités et l'étude de l'Observatoire social territorial (OST) sur "La santé au travail, outil d'innovation managériale" ; puis d'aborder la conciliation des enjeux de l'efficacité individuelle et collective des collectivités territoriales avec les attentes des agents. Christine Desbiolles, présidente du SNDGCT 74 et DGS de la communauté de communes Faucigny-Glières, revient sur cette matinée consacrée aux risques psychosociaux (RPS).
Ce sont de vrais professionnels et ils savent de quoi ils parlent.
Christine Desbiolles - présidente du SNDGCT Haute-Savoie et DGS de la communauté de communes Faucigny-Glières (74)
- Quelle était votre problématique en termes de RPS ?
- Nous essayons d’être toujours au plus près des préoccupations des adhérents et de proposer des thèmes proches de leur quotidien. Les risques psychosociaux (RPS) sont un sujet auquel les membres de notre réseau sont aujourd’hui régulièrement confrontés.
- Pourquoi avoir fait appel à la MNT ?
- La MNT est partenaire de longue date de notre syndicat au plan national, mais aussi régional et départemental. La référente prévention et le responsable développement de la mutuelle m’ont proposé des thématiques d’intervention dont celle des RPS pour lesquels ils avaient déjà des outils et des personnes-ressources. Il y a donc eu convergence entre plusieurs éléments et nous avons saisi cette opportunité.
- Concrètement, comment avez-vous travaillé ?
- Nous nous sommes rencontrés deux ou trois fois. D’abord pour définir et clarifier le contenu, puis pour caler le déroulement de la matinée. J’ai beaucoup apprécié que le programme présenté soit très amendable. Ils ont fait des propositions d’intervenants, de notre côté nous avons souhaité avoir des retours d’expérience de notre réseau. Durant toute la préparation, j’ai aussi échangé beaucoup de mails et de documents avec les gens de la MNT. Le projet a été totalement coconstruit. Ce qui a été très agréable, c’est qu’ils ont géré toute la logistique, nous avons seulement apporté le lieu. La veille de la manifestation, nous avons eu un temps d’échange avec les différentes personnes-ressources. Cela nous a permis de faire connaissance et de préciser encore le contenu des interventions du lendemain.
- Quels ont été les retours des participants ?
- Il faut d’abord préciser que la fréquentation n’a pas été à la mesure de nos attentes. Nous avons fait l’erreur d’organiser cette matinée pendant les vacances, de nombreuses personnes intéressées se sont excusées. Nous recevons beaucoup d’informations sur cette thématique, ce qui était intéressant ici, c’était de lier risques psychosociaux et management. Et d’ajouter des interventions locales. Globalement, les participants ont exprimé leur satisfaction. La présentation de l’Observatoire qui a démarré la matinée a permis de situer la problématique sur le plan national ; l’intervention de la consultante ensuite, jugée trop générale par certains, était axée sur les outils face aux RPS ; les témoignages concrets enfin, très appréciés, reflètent notre réalité quotidienne et locale. Tout cela suscite ou alimente la réflexion. C’est déjà important d’en parler.
- Quel regard portez-vous sur l’accompagnement de la MNT ?
- J’ai eu de vrais professionnels en face de moi. Au-delà de l’aspect facilitateur dans l’organisation, ils savent de quoi ils parlent, dans un esprit convivial et sympathique. Je suis tout à fait partante pour organiser d’autres manifestations avec eux.
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